Vos enfants ont plus de 30 ans, mais vous endormir le soir sans leur avoir parlé semble impensable? Maintenant que le temps vous le permet, vous aimeriez passer plus de temps avec vos amies et amis, mais ils habitent loin?

Pour plusieurs personnes, être près de sa famille ou de son réseau social est une raison suffisante pour justifier un déménagement. Certaines veulent se rapprocher d’un frère ou d’une sœur pour s’entraider en vieillissant. D’autres voient la proximité avec leurs enfants comme une occasion de participer activement à la vie familiale en gardant le vendredi soir, tout en recevant de l’aide pour faire le ménage le dimanche matin, par exemple. D’autres, encore, rêvent de vivre au sein d’une coopérative d’habitation avec leurs amies et amis d’adolescence. Après tout, quoi de mieux que de revivre les années 1970, mais en ayant un lit confortable et une bonne bouteille de vin à partager?

Bref, le réseau social a un impact significatif sur le bien-être et c’est d’autant plus vrai en vieillissant :

• Pouvez-vous compter sur le soutien d’un bon réseau social?
• Voulez-vous explorer de nouvelles options d’habitation avec une personne en particulier?

Alimentez cette réflexion tôt et échangez avec les membres de votre entourage : c’est une belle occasion de cheminer à votre propre rythme.

Votre futur cocon importe beaucoup, mais la branche à laquelle il est rattaché compte aussi!

Avant d’arrêter définitivement vos choix, considérez :

• l’aménagement du quartier;
• la proximité de certains commerces essentiels;
• la présence de la famille ou d’amies et amis;
• l’accessibilité à des soins de santé;
• l’offre d’activités et d’installations de loisirs.

Prenons l’exemple de Nouria qui souhaitait rester dans son arrondissement et dont les différentes options qui s’offraient à elle ne correspondaient pas à son budget. En poursuivant ses démarches, elle a été conquise par un coin de la ville situé à proximité du domicile de sa fille. Une seule promenade avec son petit-fils l’a complètement séduite!

Notre conseil : explorez différents quartiers, villes et régions. Au besoin, parcourez des outils comme Google Maps pour découvrir un secteur sans avoir à vous déplacer. Vous pouvez également orienter vos recherches en fonction de vos champs d’intérêt, en consultant les activités de la FADOQ ou celles des centres communautaires. Les sites web touristiques et municipaux sont aussi de bonnes sources d’inspiration qui vous laisseront entrevoir de nouvelles possibilités.

Certes, habiter en solo permet de se promener en pyjama toute la journée sans se faire juger, mais vivre à plusieurs donne la possibilité de partager des fous rires. Dans les deux cas, vous trouverez probablement des avantages et des inconvénients.

Vos valeurs, vos préférences et votre style de vie peuvent vous guider à travers cette réflexion, incluant :

• l’envie d’entretenir des relations sociales;
• le besoin de sécurité;
• le souhait de conserver votre autonomie ou d’être libre de vos actions.

Vivre en collectivité, c’est accepter de partager votre milieu de vie avec d’autres personnes – comme Solange qui peut vous parler de sa passion pour la poterie pendant des heures. Évoluer en solitaire, c’est admettre que le seul mot que vous prononcerez à voix haute dans une journée c’est : « ouch! » en vous cognant le gros orteil sur le coin d’un meuble. Bref, c’est une question de personnalité.