Transition et adaptation
Je me donne le temps d’apprivoiser la nouveauté.
Découvrez les changements qui s’opèrent lors d’une transition domiciliaire afin de les vivre plus sereinement.
Vivre une transition domiciliaire demande de la flexibilité. Ici, il n’est pas question de faire le grand écart en léotard, mais plutôt d’être souple par rapport aux changements qui s’opèrent. Même s’il s’agit d’un choix conscient, cette période sera sans doute émotive, stressante et parfois même déstabilisante. Notre meilleur conseil : accueillez la nouveauté avec ouverture et bienveillance. Reconnaissez les émotions qui surgissent et apprenez à les apprivoiser avant qu’elles ne vous submergent.
Respectez-vous dans ces changements : identifiez vos désirs et faites preuve de tolérance par rapport aux compromis à faire. En évaluant ces accommodements et leurs répercussions, vous serez en mesure de nommer ce qui compte vraiment et de remettre les choses en perspective. Par exemple, trouver un milieu de vie qui vous permet de faire vos courses à pied pourrait être non négociable, mais le choix du revêtement du plancher de la salle de bain pourrait être réévalué.
Acceptez que cette transition domiciliaire puisse être mouvementée, mais ne perdez pas de vue que vous vous sentirez bientôt à nouveau chez vous : le calme vient toujours après la tempête.
Pauline offre des trucs pour se bâtir un nouveau réseau social lorsqu'on déménage dans une autre ville ou un autre village.
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J’accepte les deuils du relogement.
Il existe de petits deuils comme finir un bon roman ou une série télé et se dire : « Mon doux! C’était tellement bon, je n’en reviens pas que ce soit fini! » D’autres, par contre, sont beaucoup plus difficiles à traverser :
- Parfois, il concerne les relations interpersonnelles : la disparition d’un proche, le déménagement de la famille voisine ou la diminution des contacts avec une ancienne équipe de travail.
- Tantôt, il touche les capacités physiques et cognitives : pourquoi courir un marathon à l’âge de 40 ans était-il si exaltant, alors que marcher quelques kilomètres est devenu impossible?
- À d’autres moments, il provient de la nécessité de demander une aide extérieure en renonçant à une certaine forme d’autonomie et de liberté.
Déménager impliquera peut-être également de vous départir de certains biens personnels : « Je te le dis, Monique, elle rentre la table de cuisine. Il suffit de la coller au mur et de mettre les deux chaises du même bord! » Dans ce cas, peut-être serait-il plus sage de la vendre…
En fait, ces deuils font partie des changements que vous vous apprêtez à vivre. Et même s’ils sont inévitables, parlez-en avec une personne de confiance ou avec une ressource en santé mentale afin de cheminer plus facilement dans ce processus.
En savoir plus
Qu’ils soient en lien avec le décès d’une personne, d’un animal de compagnie, d’une vie passée ou de capacités perdues, les deuils sont nombreux. Toutefois, les références fiables sur les deuils du relogement sont rares. Et même si ces deuils sont différents, les étapes et les sentiments vécus demeurent similaires. Les références ci-dessous peuvent donc aussi vous aider dans d’autres contextes.
Le deuil sous toutes ses coutures
Mondeuil.ca est un site qui peut vous aider à cheminer à votre propre rythme dans votre processus de deuil. Il a été développé par des personnes qui ont vécu la mort d’une ou d’un proche, ainsi que des spécialistes du deuil de partout au Canada.
Maison Monbourquette
Ce site a été créé par la fondation du même nom, en l’honneur de Jean Monbourquette, pionnier dans le domaine du suivi du deuil.
Je me prépare aux changements.
Vous connaissez l’expression « un de perdu, dix de retrouvés »? Ce proverbe s’applique aussi aux déménagements! Outre les deuils et les chagrins, se reloger comporte plusieurs avantages :
- Que gagnerez-vous en intégrant ce milieu de vie?
- Comment vous sentirez-vous dans un domicile adapté à votre condition de santé?
- Quels seront les bienfaits d’être à proximité de votre famille?
- Que prendrez-vous plaisir à découvrir dans les premiers jours après votre arrivée?
Après tout, se préparer aux changements, c’est aussi envisager de nouvelles expériences avec curiosité et enthousiasme.
Je m’adapte à un milieu de vie collectif.
Rencontrer le voisinage, trouver de nouveaux repères, comprendre le fonctionnement de votre établissement : il n’y a pas à dire, intégrer un milieu de vie peut être éprouvant! Cette transition demande une bonne dose de courage, d’humilité, de patience et de bienveillance.
Plutôt que d’attendre le jour J pour aller à la rencontre de votre communauté, explorez les lieux et engagez la conversation avec celles et ceux qui feront bientôt partie de votre nouveau voisinage. En abordant un groupe restreint de personnes, vous aurez le sentiment d’être en terrain connu. Les liens ainsi créés vous aideront à vous adapter plus rapidement. Ces repères vous donneront aussi une meilleure idée de la culture, de l’endroit et du style de vie des gens qui y habitent. N’oubliez pas : puisque vous entrez dans l’univers de ces personnes, vous devrez fournir quelques efforts pour vous intégrer et leur donner le temps de s’adapter à vous également. Soyez sans crainte, des amitiés inédites verront le jour au fil du temps.
Pistes de discussion
De quoi pourriez-vous discuter?
Afin d’alimenter la discussion avec votre partenaire ou une personne proche, vous pourriez :
- Partager vos émotions quant au relogement en étant à l’écoute des perceptions et des craintes de l’autre personne.
- Identifier ce que vous avez hâte de faire dans votre nouveau milieu de vie et faire des plans ensemble.
- Échanger sur les défis d’adaptation que vous pourriez rencontrer et déterminer une manière de les vivre favorablement ensemble. Cela pourrait concerner le fait d’habiter en communauté, par exemple.
Documents à télécharger
Explorez les fiches qui suivent afin de trouver des outils pratiques pour alimenter votre réflexion. Vous souhaitez y aller à votre propre rythme? Imprimez-les afin de les consulter plus tard.
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